Accompagner la filière pour rendre la pêche plus durable, une réforme prioritaire
Mis à jour le 24/03/2021
Actualité
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Annick Girardin, ministre de la Mer, a présenté le 10 mars en conseil des ministres la réforme prioritaire de son ministère pour la période allant jusqu’à 2023. Il s’agira d’accompagner la filière pêche pour une exploitation plus durable des ressources
Le maintien d’une pêche en France et en Europe suppose de préserver les différentes espèces pêchées, en maîtrisant leur exploitation. Actuellement, 59 % des stocks (c’est-à-dire d’une espèce donnée dans une zone donnée) débarqués en France hexagonale sont évalués comme étant en bon état. Ce chiffre n’était que de 15% en 2000. Annick Girardin a déclaré que son objectif est de continuer à améliorer l’état des populations de poissons pêchées, pour atteindre 60% en 2022 et 65% en 2023.
Pour atteindre cet objectif, la ministre a identifié trois axes de travail.
Chiffre-clé
59 % des stocks débarqués en France hexagonale sont évalués comme étant en bon état
Mieux gérer les stocks sous quotas en appliquant la politique commune des pêches
Cela nécessite de s’assurer du respect maximal des quotas de pêche définis au niveau européen, en veillant à ce que les quotas soient respectés à plus de 95%.
Améliorer la sélectivité des engins de pêche et limiter ainsi l’impact sur les ressources marines qui ne sont pas ciblées par la pêche
Depuis décembre 2020, des pêcheurs français sont accompagnés pour acheter des équipements plus sélectifs dans le cadre de France Relance. De plus, 4,6 millions d’euros sont mobilisés par FranceAgriMer sur des projets innovants pour développer de nouveaux engins de pêche réduisant les impacts sur le milieu marin.
Accompagner les acteurs sur l’écolabel public « pêche durable » pour mieux informer les consommateurs
Un écolabel public « pêche durable » a été mis en place en 2017 mais ne compte pour l’instant que 2 pêcheries. Une campagne de communication va être menée cette année auprès de l’ensemble de la filière et du grand public afin de faire connaître cet écolabel, d’accompagner les pêcheurs volontaires dans leur processus de labellisation et d’augmenter dans les années à venir le nombre de pêcheries certifiées.