Bruno Le Maire, Marc Fesneau, Christophe Béchu, Thomas Cazenave et Hervé Berville, annoncent de nouvelles mesures en soutien aux ostréiculteurs
Mis à jour le 23/04/2024
Communiqué de presse
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Le Gouvernement se mobilise pour faire face à la crise du norovirus subie par la filière conchylicole cet hiver, qui a entraîné pour les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon des pertes d’environ 7 millions d’euros de chiffre d’affaires. La baisse de la consommation d’huîtres cette saison a eu des conséquences lourdes avec une diminution de moitié du nombre d’huîtres achetées sur le bassin, alors même que la filière connaissait déjà une année difficile avec une baisse de 10 % des ventes en volume par rapport à 2022.
La filière conchylicole, dont les seules huîtres représentent 90% de la production européenne, est une exception française et emploie directement et indirectement plus de 20 000 personnes avec un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros annuels. Soutenir cette filière et rétablir le lien de confiance avec les consommateurs est une priorité qui se décline par plusieurs mesures concrètes.
Pour faire face à cette crise, le Gouvernement a pris plusieurs décisions exceptionnelles. Le soutien aux ostréiculteurs se traduit :
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Sur le court terme, en relançant la consommation avec 500 000 €, redéployés par FranceAgriMer, pour soutenir la communication de crise de la filière, en exonérant les ostréiculteurs de redevances domaniales à hauteur de 90 %, et par la mise en œuvre des travaux d’urgence pour l’assainissement.
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Sur le moyen terme, en redonnant de la flexibilité aux ostréiculteurs endettés : dans le cadre du soutien national à l’agriculture et à la pêche, les ostréiculteurs en difficulté financière pourront bénéficier d’un rééchelonnement de leurs dettes, pouvant inclure jusqu’à une année de différé de paiement, ou de prêts de trésorerie à taux préférentiel octroyés par leur agence bancaire.
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Sur le long terme, en protégeant structurellement l’ensemble de l’écosystème aquacole et la biodiversité sur le terrain avec la mise en place d’un contrat « Eau—Climat », en fléchant dix millions d’euros qui seront investis pour la gestion efficace des eaux de l’amont à l’aval du Bassin.
Enfin, le déblocage par la Commission européenne d’une aide supplémentaire est actuellement à l’étude. Le travail de transmission des données des pertes économiques a débuté et la filière s’attelle à rassembler des éléments probants. Les services de l’Etat accompagneront les professionnels dans l’analyse rapide de ces informations. C'est un travail collectif qui a débuté et qui aboutira à une réponse forte de l’État et de l’Union européenne.