Koka se déroule au bord de la mer de Béring et suit la relation intime et pudique entre un père et son fils. Derrière les masques du masculin et de la paternité, se dessine tout un rapport au monde et à l’environnement côtier. La pêche, la nage et le découpage rituel des poissons fondent une grammaire de gestes et d’expériences poétiques et sensorielles.

Le Feu de la baleine se saisit d’un thème méconnu mais essentiel : la prise en charge des baleines échouées sur les côtes de Bretagne. Interrogeant des scientifiques, des activistes et des représentants de l’ordre public, le film adopte une approche passionnante et touchante sur le rapport entre humain et mammifère marin.

À l’occasion de l’exposition Jean Gaumy et la Mer, présentée au printemps 2025 au musée de la Marine, le festival de films documentaires Jean Rouch accorde une carte blanche au photographe, peintre et cinéaste. Cette carte blanche sera l’occasion de découvrir les films maritimes qui ont forgé son regard, dont L’Homme d’Aran (1934) de Robert Flaherty et Pour la suite du monde (1962) de Michel Brault et Pierre Perrault. Dans ce film culte du cinéma direct, les documentaristes québécois demandent aux habitants de l’Isle-aux-Coudres, sur le fleuve Saint-Laurent, de reconstituer une pêche au marsouin, abandonnée depuis les années 1920. Dans le sillage de Flaherty, Brault et Perrault évoquent la relation que des populations littorales entretiennent avec les mammifères marins. Au cours de cette séance, des extraits des films ayant inspiré le « style Gaumy » seront projetés.