Missions et organisation
Mis à jour le 30/10/2025
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Le ministère chargé de la Mer et de la Pêche, sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature, est organisé en directions. Certaines exercent leurs compétences au niveau central ; d'autres sont réparties sur le territoire, en régions ou en départements.
Principaux domaines d’attribution
La ministre de la transition écologique, de la biodiversité et des négociations internationales sur le climat et la nature prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du développement durable, de l'environnement, du climat, de la lutte contre la pollution atmosphérique, de la protection de la nature et de la biodiversité, de l'eau et de la prévention des risques naturels et technologiques et de la sécurité industrielle, de la mer, du littoral et de la pêche maritime, de la forêt et du bois ainsi que de la promotion d'une gestion durable des ressources rares.
Au titre des relations internationales sur le climat, la biodiversité terrestre et marine, l'environnement, la prévention des risques et l'économie circulaire, elle représente le Premier ministre, chargé de la planification écologique et énergétique, dans les négociations européennes et internationales, en concertation avec le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, et veille à l'application des accords conclus.
La ministre de la transition écologique, de la biodiversité et des négociations internationales sur le climat et la nature :
- Exerce les attributions relatives à la navigation, à la sécurité, à la formation, aux gens de mer, à la plaisance et aux activités nautiques ; elle définit, en accord avec les ministres concernés, la politique générale en matière de secours, de recherche et de sauvetage des personnes en détresse en mer ;
- Prépare et met en œuvre la planification de l'espace en mer ;
- Conduit, conjointement avec le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique, la politique relative aux énergies marines renouvelables ;
- Conduit la politique relative à la gestion durable des ressources maritimes, à la protection de l'environnement et des milieux marins et à la gestion intégrée des zones côtières ;
- Conduit la politique des ressources minérales et de substances de mines en mer ;
- Prépare et met en œuvre une stratégie géographique d'influence maritime de la France ;
- Conduit la politique relative au domaine public maritime ;
- Prépare et met en œuvre les politiques économiques maritimes en lien avec les ministres intéressés ;
- Prépare la politique de développement des sports maritimes, conjointement avec le ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative ;
- Prépare et met en œuvre de la politique en matière d'attractivité des métiers dans le domaine maritime ;
- Participe à la politique relative aux transports maritimes, à la marine marchande et à la réglementation sociale dans le domaine maritime ;
- Est associée au suivi de l'action de l'Etat en mer ;
- Est associée à la politique du tourisme sur le littoral et en mer.
La ministre de la transition écologique, de la biodiversité et des négociations internationales sur le climat et la nature :
- Conduit, en associant la ministre de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire, la politique en matière de pêche maritime, notamment en ce qui concerne la réglementation et le contrôle de ces activités ainsi que le financement des entreprises de la pêche ;
- Prépare et met en œuvre, conjointement avec la ministre de l'agriculture, de l'agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire, la politique en matière d'aquaculture ainsi que de produits de la mer et de l'aquaculture.
Organisation du ministère
L’administration centrale
Consulter l'organisation du ministère
Le ministère chargé de la Mer et de la Pêche, sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature, a autorité, sur l'inspection générale des affaires maritimes et, conjointement avec le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, sur la direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l'aquaculture (DGAMPA).
La direction générale des affaires maritimes de la pêche et de l’aquaculture élabore et met en œuvre la stratégie nationale de la mer et du littoral. Elle est en charge de la planification de l’espace maritime dans toutes ses dimensions, à la fois environnementale, énergétique, sociale et économique. Elle gère, au niveau national, l’ensemble des sujets liés à l’économie et à l’emploi maritimes, à l’innovation navale, à l’enseignement maritime, à la flotte de commerce et au transport maritime, aux pêches maritimes, à l’aquaculture et au nautisme. Elle est également responsable de la surveillance de la navigation maritime, de la sécurité maritime, du sauvetage en mer, des capitaineries des ports et, plus globalement, du contrôle des activités maritimes.
Administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et du littorale, cette direction générale a pour objectif :
- d’accélérer la transition écologique et énergétique du transport maritime, de la pêche et de l'aquaculture ou encore de l’industrie navale ;
- de déployer en mer de l’objectif du Gouvernement en matière d’énergies marines renouvelables (40 gigawatts en 2050) ;
- de développer les données et les services maritimes, la connaissance des océans et l’innovation ;
- de consolider les capacités de surveillance, de sauvetage et de contrôle en mer ;
- plus globalement, de soutenir les projets des territoires, de promouvoir l’emploi maritime et de défendre plus efficacement les intérêts maritimes, en France comme à l'international.
La DGAMPA est structurée en trois services consacrés :
- à la pêche maritime et l'aquaculture durables : économie des pêches et de l'aquaculture, gestion pérenne des ressources halieutiques, appui scientifique, transformation et valorisation des produits de la mer ;
- aux flottes et aux marins : emploi, enseignement maritime, gens de mer, navires, flotte de commerce ;
- aux espaces maritimes et littoraux : planification maritime, économie bleue, innovation, patrimoine maritime, sauvetage, navigation, contrôle en mer (avec notamment la police de l’environnement marin), capitaineries et police portuaire, nautisme et plaisance.
La DGAMPA coordonne l’action de l’ensemble des directions générales sur les questions maritimes ou littorales. Dans les territoires, elle pilote et anime également le réseau des services déconcentrés de l’État en charge de ces questions, dans l’hexagone et en outre-mer, notamment les directions interrégionales de la mer, les directions de la mer et les directions départementales des territoires et de la mer.
Les services déconcentrés
Le ministère s’appuie, en métropole et outre-mer, sur des services et des directions présents dans les régions et les départements.
Les directions interrégionales de la mer (DIRM) sont en charge de la conduite des politiques de l’État en matière de développement durable de la mer, de gestion des ressources et de régulation des activités maritimes. Elles exercent les compétences de signalisation maritime des services des phares et balises et de gestion des centres interdépartementaux de stockage POLMAR (pollutions marines), et coordonnent l’ensemble des politiques de la mer et du littoral. En métropole, les quatre DIRM (au Havre, à Nantes, à Bordeaux et à Marseille) correspondent à quatre grands périmètres maritimes.
Les directions départementales des territoires (et de la mer) (DDTM) sont le relai des directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement et sont chargées de déployer la politique du ministère. Le ministère, par délégation du Premier ministre, est associé au ministère de l’intérieur, afin d’assurer la conduite et l’animation du réseau des directions départementales interministérielles.
Les directions de la mer, quant à elle, traitent de l’ensemble des services déconcentrés en outre-mer. Elles regroupent toutes les missions des directions interrégionales de la mer (DIRM) et les missions maritimes et portuaires des directions départementales des territoires et de la mer (DDTM) de métropole, ainsi que le dispositif Polmar et celui des phares et balises.
La direction des territoires, de l'alimentation et de la mer (DTAM) de Saint-Pierre et Miquelon est une direction interministérielle placée sous l'autorité du Préfet. Elle est mise à disposition de la collectivité territoriale en tant que de besoin en vertu de la loi organique de 2007. Elle gère le patrimoine de la collectivité territoriale, effectue des missions d’ingénierie technique et lui apporte son aide dans l’exercice de ses compétences.
L’Armement des phares et balises installe et entretient la signalisation maritime mise en place le long des côtés du territoire français pour signaler les dangers, baliser les routes maritimes et chenaux d’accès aux ports, et assurer une cohabitation apaisée des usages en mer. Le service dispose d’une flotte d’une vingtaine de navires (baliseurs, navires de travaux, vedettes) pour assurer ses missions.
Les centres de sécurité des navires (CSN) sont des services spécialisés des directions interrégionales de la mer et des directions de la mer, chargés de la prévention des risques professionnels maritimes. Ils ont pour tâche principale la visite de navires professionnels : français au titre de l’État du pavillon, internationaux au titre de l’État du port. Ils veillent au respect des conventions internationales ou des règlements nationaux en matière de sécurité, de prévention de la pollution et, le cas échéant, de sûreté et de certification sociale.
Les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage en mer (CROSS) assurent des missions de service public au profit des gens de mer, professionnels et plaisanciers : la recherche et le sauvetage en mer, la surveillance de la navigation maritime, la surveillance des pollutions, la surveillance des pêches maritimes, la diffusion des renseignements de sécurité maritime, la sûreté maritime.
Le dispositif de contrôle et de surveillance : afin d’exercer les missions de police en mer et à terre, le ministère dispose d’une flottille de constituée de 3 patrouilleurs de haute mer, 3 vedettes régionales et d’une vingtaine d’unités littorales, armée chacune d’au moins deux moyens nautiques. Cette flottille constitue le dispositif de contrôle et de surveillance des affaires maritimes (DCS). Présent sur tout le littoral national, en métropole et outre-mer, ce dispositif contribue aux missions incombant à l’État en mer et plus particulièrement à la police de la navigation maritime, à la police des pêches maritimes ou de l’environnement marin. Il participe également aux opérations de sauvetage et d’assistance en mer et contribue à la surveillance des approches maritimes du territoire national.