One Ocean Summit : découvrez les engagements de Brest pour l’océan
Mis à jour le 01/02/2023
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« Brest, terre océanique par histoire, par géographie, par culture, par passion. Nous sommes fiers d'y avoir tenu le premier #OneOceanSummit, fiers d'avoir pris des engagements pour protéger nos océans. » a déclaré Emmanuel Macron, président de la République, en clôture du One Ocean Summit qui s’est tenu à Brest du 9 au 11 février 2022. À cette occasion, la France a réuni plus de 40 pays et des acteurs du monde maritime avec un objectif : agir pour préserver les océans. Découvrez les engagements de Brest pour l’océan.
Protéger la biodiversité et les ressources des océans
- Plus de 30 nouveaux pays ont rejoint la coalition de la Haute Ambition pour la nature et les peuples lancée lors du One Planet Summit de janvier 2021. Ils sont désormais 84 pays à porter l’objectif de protéger 30 % des terres et des mers du monde d’ici à 2030.
- Les 27 États membres de l’Union européenne, rejoints par 16 pays tiers, ont lancé la coalition de la Haute Ambition pour un traité de la haute mer afin d’aboutir dans le courant de l’année 2022 à un accord opérationnel sur l’utilisation durable de la haute mer et la protection de sa biodiversité.
- Afin de soutenir l’effort de gestion durable des ressources halieutiques, 14 pays se sont également engagés à renforcer la lutte contre la pêche illégale.
La France a annoncé l'extension de la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises qui devient ainsi la 2e plus grande aire marine protégée du monde. La France dépasse ainsi son objectif de 30 % de ses espaces terrestres et maritimes protégés.
Agir contre le changement climatique
- 22 armateurs européens se sont engagés dans le nouveau label Green Marine Europe, en appliquant des mesures très concrètes dans huit domaines : bruit sous-marin, émissions atmosphériques polluantes, émissions de gaz à effet de serre, espèces aquatiques envahissantes, gestion des matières résiduelles, rejets huileux, recyclage des navires.
- 35 acteurs, dont 18 grands ports internationaux, se sont engagés pour accélérer la décarbonation du transport maritime et limiter les émissions de gaz à effet de serre, notamment en électrifiant leurs opérations à quai dans les ports d’ici 2028.
- Les pays méditerranéens, rejoints par l’Union européenne, se sont engagés à demander à l’OMI la création d’une zone à faibles émissions de soufre sur toute la Méditerranée au 1er janvier 2025 afin de lutter contre la pollution atmosphérique.
La France, l’Espagne, l’Italie et Monaco demanderont également cet été à l’Organisation maritime internationale la création d’une zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) en Méditerranée au regard de la forte présence de cétacés, afin de pouvoir y limiter la vitesse de navigation et réduire ainsi les collisions.
Lutter contre la pollution plastique
- Pour soutenir la mise à niveau des infrastructures d’assainissement et de traitement des déchets, la Banque européenne de reconstruction et de développement a rejoint la Banque européenne d’investissement et les banques de développement française (AFD), allemande (KfW), italienne (CDP), espagnole (ICO) qui ont uni leurs forces dans la plus importante initiative dédiée à la réduction des pollutions plastiques en mer au travers de la Clean Oceans Initiative, portant ainsi leur engagement à un total de 4 Md€ de financement d’ici 2025.
- La Grèce, l'Italie, la Colombie, la Corée du Sud, la ville de Paris et la région maritime de Grèce centrale ont rejoint l'Engagement mondial pour une nouvelle économie des plastiques, forte de 500 signataires du monde entier dont 250 entreprises.
La France a annoncé la suppression des décharges littorales dans les 10 ans à venir, dont trois dès 2022 (Dollemard, Fouras, anse Charpentier).
Installer l'océan au cœur de l'agenda politique international
- Pour construire un agenda international océanique ambitieux, la France et le Costa Rica ont proposé d’organiser ensemble en 2024 la prochaine conférence des Nations unies sur l’océan.
- L’Union européenne s’est engagée à se doter d’un jumeau numérique de l’océan qui permettra de rassembler les savoirs et de tester des scénarios d’action, au service de la croissance bleue européenne et de la gouvernance mondiale.
- L’Unesco s’engage à ce qu’au moins 80 % des fonds marins soient cartographiés d’ici 2030.
À ce jour, plus de 100 pays ont fait part de leur détermination à préserver les océans en contribuant aux Engagements de Brest pour l’océan, aux côtés du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, de la directrice générale de l’Unesco et du secrétaire général de l’Organisation maritime internationale.