Ouverture de la 9e conférence internationale « Notre Océan » en Grèce
Mis à jour le 15/04/2024
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Du 16 au 17 avril 2024, la capitale grecque, Athènes, accueille la 9e conférence internationale « Our Ocean Greece 2024 » (OOC-9). Experts et ministres du monde entier se réunissent afin de travailler ensemble sur la protection de l’Océan.
Plus de 120 pays réunis pour la protection de l’Océan
La conférence OOC-9 marque les 10 ans de la première édition en 2014, initiée par le secrétaire d’État américain de l’époque, John Kerry. Elle réunit les gouvernements, le secteur privé, les organisations non gouvernementales et la communauté universitaire et scientifique afin de travailler ensemble à la protection de l’Océan.
Les pays participants, dont la France, s’engagent à investir dans des initiatives visant à protéger l’Océan. L’accent est mis sur la promotion d’engagements concrets dans des domaines tels que :
- les zones marines protégées ;
- l’économie bleue durable ;
- le changement climatique ;
- la sécurité maritime ;
- la pêche durable ;
- la pollution marine.
La Grèce met particulièrement l’accent sur : le tourisme durable dans les zones côtières et les îles, la navigation écologique, la réduction de la pollution marine par les plastiques et la transition verte en Méditerranée.
Le saviez-vous ? D’après les Nations unies, l'Océan couvre plus de 70 % de la planète, produit 50 % de l’oxygène et abrite la majeure partie de la biodiversité de la Terre. De plus, il est une source importante de nourriture, ainsi qu’une des clés de notre économie. L’Océan représente donc une source de vie et de subsistance pour l’humanité et pour l’ensemble des êtres vivants.
Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, présent à l’événement
À l’occasion de cette conférence, le secrétaire d’État met l’accent sur :
- la nécessité d’une ratification rapide du Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ) en vue de sa mise en œuvre lors de la Conférence des Nations unies pour l’Océan de juin 2025 à Nice ;
- l’appel à un moratoire ou pause de précaution sur l’exploitation minière des fonds marins dans les eaux internationales (appel désormais rejoint par 25 États) ;
- les avancées des négociations du Traité juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique.
Dans cette perspective, le secrétaire d’État rencontrera des responsables politiques et prendra la parole sur divers événements afin de promouvoir la stratégie française et d’élargir les coalitions que la France mène sur ces trois volets internationaux. Enfin, la signature d’une lettre d’intention entre la France et le Programme des Nations unies pour l’environnement est également à l’agenda.
Vers la 3e conférence des Nations unies sur l’Océan
La conférence « Notre océan » vise à maintenir les questions océaniques en tête de l’agenda politique mondial. Elle devrait apporter une contribution considérable à la prochaine conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC), qui se tiendra à Nice en juin 2025.
L’UNOC est conjointement organisée par les gouvernements de la France et du Costa Rica. Elle fait suite aux conférences des Nations unies sur l’Océan, qui se sont tenues à New York en juin 2017 et à Lisbonne en juin 2022.
Elle doit apporter les solutions dont l’Océan a besoin pour relever et résoudre les principaux défis auxquels nous sommes confrontés.
L’UNOC 3 permettra ainsi de valoriser, impulser ou soutenir différents processus en cours : l’instauration d’aires marines protégées dans les eaux au-delà des juridictions nationales (BBNJ) ; la lutte contre la surpêche ; la pollution par les plastiques...
Elle contribuera également à la mise en œuvre de l’objectif de développement durable n°14 : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.
Afin de garantir la conservation et l’exploitation durable de l’Océan, la France a pris de nombreux engagements comme :
- la désignation de 30 % de notre zone économique exclusive désignée en aires marines protégées ;
- la planification en cours de l’espace maritime dans un souci de protection de la biodiversité et des ressources ;
- la mise en place d’un plan d’action du Gouvernement pour la protection des petits cétacés ;
- la lutte contre toutes les formes de pollution marine en se dotant d’outils pour faire baisser les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport maritime.