UNOC-3 : Le rôle crucial des organismes régionaux des pêches pour la gestion durable de l’océan

Mis à jour le 11/06/2025

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Comment les organisations régionales de gestion des pêches sont-elles impliquées dans le renforcement de la préservation de la biodiversité marine et de la gestion durable des pêches ? Rendez-vous le 11 juin dans la zone bleue de la 3ème Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC-3) pour une table ronde organisée par la France, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, et la Commission européenne.

© Fredrik Öhlander / Unsplash

Des acteurs majeurs de la réglementation internationale

Pour atteindre l’objectif de développement durable n°14, « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable », d’ici 2030, un cadre juridique robuste et ambitieux est indispensable.

 La pêche illicite, non déclarée et non réglementée représente une menace critique pour les ressources marines et les écosystèmes marins, tout en étant un fléau social lié à l’exploitation des personnes à bord de ces navires. À cela s’ajoutent les effets du changement climatique, comme l’acidification de l’océan et diverses pollutions mettant en péril la chaîne alimentaire.

Depuis l’accord de Montego Bay en 1982 et sa mise en œuvre formelle en 1995, le rôle des organisations régionales de gestion des pêches est reconnu comme essentiel pour la coopération intergouvernementale sur la régulation des stocks halieutiques et les pêcheries en haute mer.

Renforcer la coordination pour harmoniser les pratiques

Sur la base d’avis scientifiques, les organisations régionales de gestion des pêches réglementent les pratiques, en adoptant des mesures :

  • de conservation des ressources marines sur le plan spatiotemporel ;
  • sur les techniques de pêche, en interdisant ou encadrant certains engins ;
  • de lutte contre la surpêche, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et les pratiques de pêche destructrices.

Le partage de bonnes pratiques et de mesures de gestion, de contrôle et de surveillance est au cœur de la gouvernance des organisations régionales de gestion des pêches. 

Des témoignages, lors de cette table ronde illustreront la collaboration entre organisations régionales de gestion des pêches et les aspects à renforcer, dans la poursuite du sommet de Honiara qui s’est tenu en février 2025.

Renforcer le cadre international pour la biodiversité

Avec près de 72 organismes régionaux de pêche dans le monde et 150 États membres, ces structures se caractérisent par une diversité de fonctionnements et de réglementations.

L’UNOC-3 offre aux organismes régionaux de pêche un cadre d’échange sur les mesures prises pour améliorer :

  • la gestion des stocks halieutiques ;
  • leur rôle et vision dans l’intégration du traité des Nations unies sur la haute mer, visant la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.

Même si l’uniformisation des règles nécessitera du temps, l’élaboration d’une feuille de route commune permettra de renforcer la préservation des espaces maritimes face aux enjeux actuels et futurs.

Informations pratiques

Lieu : room 4 - zone Bleue de l’UNOC-3

Date et horaires : le mercredi 11 juin de 17 h 30 à 18 h 45 

En présence des secrétaires généraux des organisations régionales de gestion des pêches, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, de la Commission européenne, et de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Madame Agnès Pannier-Runacher.

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