Annick Girardin et Roxana Maracineanu se mobilisent pour la sécurité en mer et sur le littoral
Mis à jour le 13/08/2021
Communiqué de presse
Partager la page
La ministre de la Mer, Annick Girardin, et la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu, misent sur la prévention pour assurer la sécurité des plaisanciers et des touristes en mer comme sur le littoral pendant l‘été, période propice aux activités de plaisance et aux loisirs nautiques. Différentes initiatives et propositions développées cette année doivent permettre de profiter du littoral sans se mettre en danger.
Le nautisme est un secteur plébiscité par un grand nombre de Français et de touristes étrangers durant la période estivale. 13 millions de plaisanciers s’adonnent chaque année à ces activités. Parmi eux 4 millions de plaisanciers réguliers à bord d’un million de navires immatriculés en France, une pratique en croissance puisque plus de 10 000 immatriculations supplémentaires sont dénombrées chaque année. Cependant, l’environnement maritime et ces pratiques ne sont pas sans risque. Ainsi, le ministère de la mer et le ministère chargé des sports rappellent quelques mesures de prudence pour réduire les accidents.
Mesures gouvernementales et actions des services de l’État en faveur de la sécurité en mer et sur le littoral
La sécurité en mer est l’affaire de tous et des dispositifs nationaux sont mis en place depuis le début de l’été pour l’optimiser, particulièrement aux abords des plages et le long des côtes.
Pour assurer cette mission de prévention, le ministère de la Mer a engagé une campagne de communication relayée sur les territoires par l’ensemble des services déconcentrés, visant à présenter les bons gestes à adopter dans le cadre de loisirs nautiques et d’activités de plaisance en mer et en eaux douces.
En parallèle, une politique de prévention des noyades est menée par le ministère des Sports afin de sensibiliser les plus jeunes à l’aisance aquatique et aux bons comportements pour se baigner en sécurité.
Pour optimiser la surveillance des plans d’eau, le Dispositif de sécurité et d’Intervention (DSI) dématérialisé est lancé en expérimentation depuis le début de l’été, conjointement par les deux ministères. À terme, avec « Navisure.App », les surveillants des bases nautiques munis d’un smartphone pourront plus aisément assurer la sécurité des activités dans la bande des 300 mètres sur le littoral et les plans d’eau intérieurs. Les deux premiers sites pilotes à l’été 2021 sont Coutainville (50) et Saint-Pierre-Quiberon (56).
Le système national d’observation de la sécurité des activités nautiques (SNOSAN), organe interministériel, est également en appui des actions du ministère de la Mer et du ministère chargé des Sports, recensant le nombre d’interventions de sauvetages pour maintenir un haut niveau de sécurité dans les pratiques. Les dernières données sont disponibles dans le rapport 2020 du SNOSAN.
Enfin, sur le terrain, la mission de prévention est assurée par les trois préfets maritimes de l’hexagone et par les délégués du Gouvernement pour l’action de l’État en mer outre-mer qui, à l’échelle de leurs territoires et selon leurs spécificités, assurent ce volet de sécurité en mer et sur les littoraux en s’appuyant sur les différentes administrations de l’État intervenant en mer.
Remise par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) et l’Inspection générale des affaires maritimes (IGAM) du rapport sur les mesures de prévention des accidents occasionnés par les hélices des bateaux
Ce rapport (disponible ici), demandé par les deux ministres, avait pour objet de considérer l’intérêt et les conditions d’installation d’une cage à hélice destinée à éviter les accidents que les hélices peuvent occasionner. Cette mission a constaté que le facteur humain était la source principale d’accident, notamment dans la phase de récupération d’un « homme à la mer ».
Des actions d’information, de prévention et de formation ou encore de recherche et de développement sur les modes de propulsion ont été jugées les plus efficaces, par les deux inspections générales comme actions à mettre en œuvre pour la sécurité des plaisanciers.